L’épeire au fil de soie
- Auteur/autrice de la publication :Aurore DEMARSY
- Publication publiée :14 septembre 2022
- Post category:Non classé
Au détour d’un chemin, dans la végétation dense, les sorcières ont laissé des invités de choix. Nos amies les araignées sont de plus en plus présentes du printemps à l’automne dans ce monde enchanté.
Les épeires, reines de notre jardin
L’espèce la plus présente sur le parc est l’épeire diadème dite aussi araignée porte-croix. Variété de la famille des arachnides, elle mesure jusqu’à 5 cm. Pourquoi diadème ? Car elle porte une triple croix blanche sur son abdomen. Religieuse cette araignée épeire ?
Elle tisse sa toile en forme de dessins géométriques la nuit et, si celle-ci s’abîme, elle refera entièrement son ouvrage en avalant les restes de l’ancienne. Et oui, elle recycle.
Après l’accouplement, le mâle ne survit pas. Empêtré dans la toile, la femelle s’en nourrira. Ah, dame nature !
Quant à sa durée de vie, elle n’est que d’une année.
Ne leur faites pas de mal s’il-vous-plaît
L’araignée épeire, comme de très nombreuses araignées, est un animal très utile pour la régulation de l’écosystème et donc pour l’homme. En effet, elle se nourrit d’une grande quantité de mouches et autres insectes tels que les moustiques (trop bien !) et les guêpes. Pris dans sa toile, elle les paralyse avec son venin et les enroule dans un cocon de soie. Lorsqu’elle les déguste, elle ne les croque pas mais les suce. A la fin, il ne reste plus qu’un squelette de leur proie.
Alors, ne pensez plus que les toiles d’araignées sont signe de saleté. C’est, au contraire, signe de bonne santé des lieux. Protégez-les !